Le parcours

Limite amont : pont de Tromelin
Limite aval : pont de Mahalon
Situé sur la partie médiane du Goyen, le parcours proposé fait la part belle à la pêche de la truite. D’une largeur moyenne de 5 à 8 mètres, le Goyen présente un profil assez tranquille. Il s’écoule en effet souvent au milieu de prairies et forme de nombreux méandres, propices aux truites. A la belle saison, les herbiers de renoncules habillent la rivière et sont de bons refuges pour ces poissons. Le niveau d’eau est parfois assez bas pendant l’été mais la pêche y est toujours possible à condition d’utiliser des techniques toutes en finesse. Les truites n’hésitent pas en effet à sortir le soir de leur cache pour happer les insectes qui s’aventurent sur l’eau. L’accès du parcours est relativement facile, hormis quelques endroits encore encombrés d’arbres mais qui offrent de beaux abris.

Les accès

A partir de la route départementale 765, tournez à gauche dans le bourg de Confort-Meilars en direction de Mahalon. Après environ 3 kilomètres, la route coupe le Goyen. Un parking est à votre disposition juste avant le pont (4-5 véhicules). Pour les autres accès, il vous faut aller jusqu’à Mahalon. Pour rejoindre le lieu-dit Lesvoyen, prenez la route en face l’église et suivez la sur 2 kilomètres environ. Pour accéder à l’amont du parcours, prendre la direction Landudec puis tourner à gauche vers le lieu-dit Tromelin. Sur ces deux accès, des possibilités de stationnement existent sur les bas côtés (2-3 véhicules).

Carte

Les poissons

La truite fario sauvage est aussi omniprésente et les individus de plus de 30 cm ne sont pas rares. Des saumons fréquentent aussi ce secteur (pêche interdite sur ce parcours à partir du 16 juin). Au printemps, attention aux captures de tacons (juvéniles de saumon) qui doivent être remis à l’eau.

Les techniques

La truite fario sauvage règne en maître sur ce parcours qui, bien que facilement accessible, est assez technique. En effet, la rivière est souvent bordée de prairies et nécessite donc une approche discrète pour tromper la vigilance des truites. Ces dernières occupent les postes classiques (courants, trous, sous-berges et coulées entre les herbiers). La pêche est ici une pêche de précision. Le lancer léger, voire ultra léger, est sur ce secteur une technique efficace pour prospecter les tenues des poissons. Pensez aux petits poissons nageurs voire aux cuillers « mouche ».  La mouche justement est aussi possible, même si des endroits restent encore encombrés. Pas de grands lancers mais juste quelques mètres de soie de sortis pour poser une mouche d’ensemble ou une petite nymphe. A noter qu’à partir du 16 juin, seule la mouche fouettée est autorisée sur la partie aval du parcours, du pont de Mahalon à celui de Lesvoyen.
Pour les amateurs d’appâts naturels, la pêche est intéressante après un coup de pluie. A la belle saison, la sauterelle est l’esche de circonstance.

Ce n’est que du bon sens…respectez les propriétés qui vous accueillent en refermant les barrières, en ne gênant pas le passage avec votre véhicule.

Informations locales

Le plus du parcours

L’AAPPMA amis en place un point d’information et de découverte de la pêche sur le Goyen. Il est installé au niveau du pont de Kéridreuff. Ne manquez pas d’y faire un détour. Pour tous renseignements, Alain Tréguer (président AAPPMA) 06 17 25 38 79.
 

 

Le parcours

Limite amont : Lieu-dit Morizur
Limite aval : pont de la route départementale 788
Large d’environ 8 à 10 mètres, la Flèche coule sur un lit de sable et de graviers. Les zones courantes alternent avec de belles fosses qui peuvent être des postes à grosses fario ou à migrateurs. Dans l’ensemble son cours est assez lent et sinueux. Entretenue par les bénévoles de l’AAPPMA, elle offre de bonnes conditions pour pratiquer différents modes de pêche. La progression est aisée le long du cours d’eau qui traverse essentiellement des prairies.

Carte

Les accès

L’accès à la Flèche se fait à partir de Lesneven. Prendre la route départementale 788 en direction de Lanhouarneau. Après avoir passé la vallée du Quillimadec, vous arriverez sur la Flèche. Pour stationner, il vous faudra passer le cours d’eau et vous garer le long de la route.

Carte

Les poissons

La truite fario sauvage est bien présente et les individus de plus de 30 cm ne sont pas rares. Saumons et surtout truites de mer peuvent également fréquenter ce secteur (réglementation spécifique).

Les techniques

Ce secteur, malgré les arbres en rive gauche, se prête particulièrement bien à la mouche notamment à partir du mois de juin en journée avec de petites nymphes et le soir avec le traditionnel sedge. A noter qu’en le faisant draguer lors du coup du soir, vous aurez peut être la chance de faire monter une truite de mer qui affectionne ce cours d’eau. Avant le réchauffement des eaux, la noyée ou mieux le streamer (que les truites locales ne doivent pas voir souvent) permettent d’aller taquiner dame fario dans les belles fosses du parcours.
Autre technique efficace pour la fario et la truite de mer, toujours en remontant le cours d’eau, les leurres et notamment les petits poissons nageurs.
Pour les inconditionnels de la pêche au toc, mention particulière à la sauterelle durant la belle saison. Les truites y sont sensibles compte tenu du fait que de nombreuses prairies bordent ce parcours. Une canne longue est alors préférable pour se soustraire à la vue du poisson.
Attention, à partir du 1er août, vous ne pouvez plus pêcher la truite de mer et le saumon sur ce secteur.

Ce n’est que du bon sens…respectez les propriétés qui vous accueillent en refermant les barrières, en ne gênant pas le passage avec votre véhicule.

Informations locales

Le plus du parcours

Assurément la possibilité de pouvoir tenter la truite de mer (supplément CPMA migrateurs obligatoire).

Le parcours

Limite amont : pont du moulin du Crann
Limite aval : Moulin de Guinec
Le Fao (ou rivière du Fao) est une rivière sauvage et bondissante. Elle trace sa route des sommets des Monts d’Arrée jusqu’au paisible lac de Huelgoat. Elle en ressort « honorée » du titre de Rivière d’Argent, en référence aux anciennes mines de plomb argentifère qui ont fait la renommée du lieu.
Le parcours proposé, facile d’accès, est un bon aperçu de ce cours d’eau rapide. L’eau y bondit de cailloux en cailloux, tourbillonne entre les blocs de roches. Bien sûr, elle s’apaise parfois sur de beaux radiers. Les postes sont donc bien marqués et le moindre courant entre les cailloux, les sous-berges peuvent être habitées par une truite. Pas forcément une géante mais forcément un poisson vif et bagarreur qui saura saisir votre appât ou le leurre en quelques secondes. Un parcours de pêche rapide qui demande aussi beaucoup d’attention pour pleinement en profiter.

Le Fao

Les accès

L’accès se fait à partir de  la ville de Huelgoat. Prendre la route qui longe l’étang en direction de Morlaix. Cette route suit la vallée du Fao. Après environ trois kilomètres, sur votre droite, un pont enjambera le Fao au lieu-dit Moulin du Crann. Des possibilités de stationnement existent sur les bas côtés (2-3 véhicules).

Carte

Les poissons

La truite fario sauvage est bien sur ce parcours.  

Les techniques

Compte tenu de la configuration de ce parcours, la précision est de rigueur. Il vaudra mieux prendre son temps pour pêcher tous les postes potentiels plutôt que de courir de l’un à l’autre. La pêche au toc y trouve un terrain très propice ; notamment pour exploiter les profondeurs qui jalonnent ce parcours. Attention toutefois à plomber léger sous peine de fuite généralisée des truites. Une cuiller légère lancée vers l’amont est aussi un moyen efficace de leurrer les truites du Fao. C’est aussi un bon parcours d’initiation pour la pratique de la pêche à la mouche en eau rapide. En effet, les truites y sont relativement peu sollicitées par cette technique. Elles répondront donc bien volontiers par un gobage franc et appuyé à une belle présentation. Tous les postes sont à prospecter avec précision sachant qu’un palmer fera souvent l’affaire.
Même si l’eau bouge beaucoup, veillez à soigner votre approche.

Ce n’est que du bon sens…respectez les propriétés qui vous accueillent en refermant les barrières, en ne gênant pas le passage avec votre véhicule.

Informations locales

Le plus du parcours

Huelgoat et son célèbre chaos granitique dans lequel la Rivière d’Argent trace sa route et se perd. Le lac St Michel n’est pas loin pour les amateurs de gros brochets et truites arc-en-ciel de grande taille. Vous pouvez aussi choisir de suivre les rives sauvages du Fao vers Kermabilou.

Le parcours

Le parcours mouche du Quinquis se situe sur le cours inférieur de l’Elorn. Large d’environ une quinzaine de mètres, la rivière s’écoule dans un environnement préservé fait de prairies et de bois. Sur le secteur proposé, elle alterne les zones courantes et celles plus profondes où l’eau y est plus calme. Cette diversité en fait un beau parcours pour les pratiquants du « fouet ». Les fosses présentes sont autant de poste à grosses truites fario ou à migrateurs. Tout comme les sous berges, surplombées par des hêtres majestueux. Entretenu par l’AAPPMA, l’Elorn offre de bonnes conditions pour pratiquer durant toute la saison.

Elorn

Les accès

L’accès au parcours proposé est très aisé en suivant la route départementale 712 entre Landerneau et Landivisiau. Celle-ci longe en effet la vallée de l’Elorn. Le parcours mouche du Quinquis est situé à peu près à mi-chemin entre les deux communes. En venant de Landerneau, il se trouve environ 1 kilomètre après le restaurant de Kerfaven. Des possibilités de stationnement existent le long de la départementale.

Carte

Les poissons

La truite fario sauvage est bien présente et les individus de plus de 30 cm ne sont pas rares. Les saumons fréquentent également ce secteur (réglementation spécifique).

Les techniques

Ce secteur, malgré les arbres en rive, se prête particulièrement bien à la mouche durant toute la saison. Il permet en effet de pratiquer toutes les techniques possibles avec une canne à mouche. Avant le réchauffement des eaux, la noyée ou mieux le streamer (que les truites locales ne doivent pas voir souvent) permettent d’aller taquiner dame fario dans les belles fosses du parcours ou les sous berges qui sont autant de postes de première valeur. A partir du mois de juin en journée avec de petites nymphes (possibilité de pêcher à vue en saison estivale) et le soir avec le traditionnel sedge, la pêche en mouche sèche devient particulièrement intéressante. Les éclosions peuvent avoir lieu durant toute la journée avec un pic en soirée. A noter qu’en le faisant draguer lors du coup du soir, vous aurez peut être la surprise de faire monter un castillon.
Quelque soit la technique choisie, soyez discret pour tromper la vigilance des poissons sauvages.
La pêche du saumon est possible, également à la mouche, toute la saison sur ce parcours (jusqu’au 31 octobre).

Ce n’est que du bon sens…respectez les propriétés qui vous accueillent en refermant les barrières, en ne gênant pas le passage avec votre véhicule.

Informations locales (attention AAPPMA non réciprocitaire)

Le plus du parcours

Assurément la possibilité de pouvoir tenter le saumon (supplément CPMA migrateurs obligatoire).
A proximité, n’hésitez pas à aller pousser la porte de la Maison de Rivière à Sizun (02 98 68 86 33)

Le parcours

L’Ellé est un cours d’eau très intéressant pour la pêche du saumon. Large en moyenne de 20 à 30 mètres, il offre de nombreux postes qui « gardent » les poissons aussi bien de printemps que les castillons (saumon d’un seul hiver de mer). Plus qu’un parcours précis, cette fiche vous propose donc de découvrir, en itinérance, les principaux sites pour la pêche de ce fabuleux poisson de sport qu’est le saumon.
Sites proposés d’aval vers l’amont :
-    Les Gorrêts : situé en plein Quimperlé, c’est le rendez-vous des saumoniers. Plus qu’un site, c’est un secteur chargé d’histoire pour la pêche du saumon. Intéressant à pêcher par niveaux moyens. Les saumons se tiennent dans les nombreux trous qui jalonnent ce site très facilement accessible (trous du lavoir, du cinéma, de l’Isole). A noter deux beaux courants pour pêche à la mouche.
-    Ruerno / Fourden : L’Ellé coule ici dans un superbe cadre. La vallée est magnifique et rend la pêche encore plus belle. Les saumons se tiennent aussi bien dans les « étangs » (Pêcherie, Kergreff et surtout celui du Fourden) que dans certains trous (Petit Jardin, Rocher des sources). Attention, une zone de réserve de pêche est installée au niveau du moulin du Fourden.
-    Kerscollier / Combout : A Kerscollier,  L’Ellé s’écoule au milieu des blocs de roches. Dans les nombreux courants, les saumons peuvent trouver des zones de repos pourvu qu’il y ait une certaine profondeur. Sans doute un des plus beaux secteurs de l’Ellé. La prairie du Combout, au courant plus lent, est aussi à faire ; notamment quand les niveaux sont hauts et que l’aval de l’Ellé est moins pêchant.

L'Ellé

Les accès aux sites

Carte

-    Les Gorrêts : Accès à partir du centre ville de Quimperlé. Prendre la direction du Faouët. Après l’église Ste Croix en basse ville, tourner à droite vers le pont fleuri. Après le pont, prendre l’impasse à gauche. Un grand parking se trouve au bout de cette impasse.
-    Ruerno / Fourden : à partir de Quimperlé, prendre la route départementale 790 en direction de Tréméven / Le Faouët. A Tréméven, tourner à droite juste au bar-tabac « Le Casino », direction Ruerno. Toujours suivre  cette direction sur environ 2 kilomètres. Garez vous au bord de la route où un panneau indique « accès rivière ». L’Ellé se trouve à 300 mètres à pied. Possibilité de pêcher soit vers l’aval (secteur de Ruerno) soit vers l’amont (secteur du Fourden).
-    Kerscollier / Combout : A partir du bourg de Tréméven, prendre la direction du Faouët par la route départementale 790. Faire 5 kms et tourner à droite direction de Kerrant / Kerscollier. Continuer tout droit, faire 2 kms, se garer sur le parking du site des Roches du Diable. A l’extrémité de ce parking, un chemin vous conduira à l’Ellé (700-800mètres). Pour ce rendre au Combout, il faut continuer en direction du Faouët. Au bout de 10 kilomètres environ, vous trouverez la stèle des fusillés. Possibilités de se garer au bord de la route.

Les poissons

Le saumon atlantique bien sûr. Les remontées de poissons s’échelonnent durant toute la saison. Attention au printemps aux captures de tacons (juvéniles de saumon) qui doivent être remis à l’eau.

Les techniques

Le choix des différentes techniques de pêche est lié au niveau d’eau de la rivière et aussi aux prescriptions de l’arrêté préfectoral ! Généralement, en début de saison, c’est la cuiller quimperloise qui est à l’honneur. Toutefois, avec des niveaux bas et un temps clément, la mouche peut être utilisée avec succès dès l’ouverture.
Quelque soit la technique, pour le saumon, c’est la connaissance des tenues des poissons et la persévérance qui sont les principaux atouts du pêcheur.
Sachez toutefois que les meilleures marées pour faire monter les saumons dans l’Ellé sont celles de coefficient 60 à 90. Une augmentation du débit fait bouger les poissons qui peuvent parfois se trouver rapidement sur les parcours amont. N’hésitez pas échanger avec les pêcheurs locaux.

Ce n’est que du bon sens…respectez les propriétés qui vous accueillent en refermant les barrières, en ne gênant pas le passage avec votre véhicule.

Informations locales

Attention : réglementation spécifique pour la pêche du saumon_Supplément CPMA Migrateurs obligatoire

Le parcours

Limite amont : confluence Rivière d’Argent
Limite aval : pont SCNF en aval de la route départementale 769

Parcours

 

Plus grand bassin versant du département, celui de l’Aulne s’étire du centre Finistère à la rade de Brest. En amont de sa partie canalisée, l’Aulne rivière est un superbe cours d’eau.  Le parcours proposé se situe à proximité de Huelgoat (pittoresque commune) et à peu près au milieu de ce cours sauvage. Large de 15 à 20 mètres, l’Aulne alterne radiers avec des zones plus profondes. A la belle saison, les renoncules forment des tapis de fleurs qui sont des caches appréciées des poissons. Tout comme les arbres qui ornent la rive gauche. C’est un endroit parfait pour y dérouler de la soie et se confronter aux truites sauvages du parcours. D’ailleurs, un parcours mouche a été mis en place par l’AAPPMA de Huelgoat entre le pont de la route départementale 769 et la confluence avec la Rivière d’Argent. L’accès est aisé étant donné la proximité du « chemin des roulottes » qui longe la rivière.

Les accès

En arrivant de Huelgoat, prendre la direction de Carhaix par la route départementale 769. Après quelques kilomètres, vous arriverez à l’ancienne gare de Locmaria Berrien. Juste avant de franchir l’Aulne, des possibilités de stationnement existent sur les bas côtés (3-4 véhicules). Si vous venez de Carhaix, il vous faut suivre la direction Huelgoat par Poullaouen.

Carte

Les poissons

La truite fario sauvage bien sûr. De beaux spécimens fréquentent ce parcours. Attention, au printemps, aux captures de tacons (juvéniles de saumon) qui doivent être remis à l’eau.
Quelques vandoises sont aussi présentent sur ce parcours.

Les techniques

Sans conteste la pêche à la mouche, parcours spécifique oblige. Pour autant, cette technique permet de pouvoir exploiter efficacement l’ensemble des postes à truites du parcours. Rivière assez tardive, l’Aulne se prête bien, en début de saison, à une prospection en mouche noyée. Les grands courants « tirent » bien sur le train de mouches. Pensez à positionner les plus lourdes en pointe pour explorer toute la couche d’eau. N’hésitez pas non plus à « stripper » un beau streamer, cela peut faire la différence sur les belles truites.
Plus l’eau se réchauffe, plus la sèche devient intéressante. Les éclosions de mouches de mai (courant juin généralement) peuvent décider de beaux poissons même en journée. La pêche à la nymphe est efficace toute la saison, la pheasant tail étant le modèle de base.
Quelque soit la mouche, les truites sont particulièrement méfiantes et un refus sanctionnera une approche maladroite.

Ce n’est que du bon sens…respectez les propriétés qui vous accueillent en refermant les barrières, en ne gênant pas le passage avec votre véhicule.

Informations locales

 

Le plus du parcours

Huelgoat et son célèbre chaos granitique dans lequel la Rivière d’Argent trace sa route et se perd. A partir de la gare, vous pouvez emprunter pour une rando à pied, à vélo ou en roulotte, l’ancienne voie ferrée transformée en voie verte (baptisée « chemin des roulottes »).

Eog, en breton. Grand voyageur de l'eau douce vers l'océan, le saumon atlantique est un symbole important de la biodiversité finistérienne. En effet, le saumon atlantique possède un cycle de vie qui l'oblige à vivre, alternativement, en eau douce et en eau salée. Ainsi, ce sont pas moins d'une vingtaine de cours d'eau en Finistère qui accueillent ce grand migrateur lors de son retour vers la rivière qui l'a vu naître et où, à son tour, il va perpétuer l'espèce.

On considère que le saumon atlantique se reproduit dans le cours d'eau où il est né. Ce phénomène de "homing" traduit la capacité du poisson à retrouver son chemin quand il arrive à proximité des côtes. Ne se nourrissant pas en eau douce, le saumon atlantique patiente, dans des secteurs profonds des cours d'eau, jusqu'à l'hiver (fin décembre) pour entamer sa phase de reproduction.

Creusée par la femelle, la frayère (sorte de nid) va abriter les oeufs jusqu'à leur éclosion (mars-avril). A l'issue de la fraie, les saumons atlantiques adultes, épuisés, meurent en majorité. Cependant, depuis plusieurs années, on remarque que de plus en plus de géniteurs sortent vivants de la reproduction et peuvent alors entamer un nouveau cycle.

Les tacons (terme qui désigne les juvéniles de saumons atlantiques) vont ensuite passer un à deux ans en eau douce avant de migrer vers l'océan. Pour anticiper ce nouvel environnement, les tacons subissent un certain nombres de modifications physiologiques pour s'adapter à l'eau salée. Ils prennent alors une livrée argentée carastéristique : on les appellent "smolt". 

Petit rappel : la pêche de ces juvéniles de saumons atlantiques est interdite et ils doivent obligatoirement être remis à l'eau si ils sont capturés en pêchant la truite par exemple.

Juvéniles de saumons atlantiques (tacons)

Durant leur phase marine, les saumons atlantiques vont se nourrir de crevettes et autres petits poissons, riches en protéines. Ce régime alimentaire leur permet de passer d'une taille de 20 cm à leur dévalaison à plus de 70 cm en une année en mer.

 Aujourd'hui, la population de saumon atlantique se scinde en deux composantes. D'un côté les saumons de printemps, de l'autre les castillons. Mesurant généralement plus de 70 cm pour plus de 4 kg, les saumons de printemps sont les "grands blancs" de nos rivières. Ils commencent à remonter en eau douce courant février jusqu'à fin mai. Saumons d'été, les castillons sont plus petits. Leur migration commence généralement en juin et est sujette aux variations estivales de débit. Depuis plusieurs années, on note aussi des remontées automnales de saumons atlantiques arrivant directement de l'océan.

Castillon d'un côtier du Finistère sud

Technique de pêche

Voilà bien un sujet qui a permis à de nombreux auteurs de noircir des centaines de milliers de pages depuis plus de deux siècles. C'est à la lumière de cette littérature qu'apparaît le côté passionnel de la pêche du saumon atlantique, en Finistère comme ailleurs. 

Dans le département, les techniques évoluent nécessairement en fonction des niveaux d'eau et de la réglementation annuelle. Il est donc particulièrement conseillé de bien consulter l'arrêté annuel fixant les modalités de pêche du saumon atlantique. Par ailleurs, il existe par bassin versant un système de quota de captures basé sur la déclarations obligatoires des prises. Valable pour les saumons de printemps et pour les castillons, ce système fait que la pêche ferme une fois le quota atteint.

Saumon de printemps pêché à la cuiller

Les techniques les plus employées sont la pêche au lancer notamment avec les fameuses cuillers "quimperloises",  et la pêche aux appâts naturels (ver, le plus souvent) qui a aussi ses adeptes mais plutôt dans les cours d'eau de taille modeste. Enfin, la pêche à la mouche, pratique ancienne et populaire en Finistère, est bien adaptée, en particulier pour la pêche des castillons. En tout état de cause, la pêche du saumon atlantique est assez aléatoire et peut être directement liée à une connaissance fine des postes des saumons atlantiques en fonction des niveaux d'eau. Pour autant, le meilleur moyen de capturer un saumon atlantique est bien entendu d'aller à la pêche. Alors profitez-en car c'est possible jusque fin octobre sur certains cours d'eau du Finistère.

Mouches à saumon

Le parcours

Limite amont : Confluence avec le Rivoal
Limite aval : Lieu dit Bruluec

Parcours

Secteur très prisé de la Douffine, ce parcours du Moulin du Dourdu offre d’excellentes conditions de pêche. D’une largeur moyenne entre 10 et 15 mètres, la Douffine se présente comme une succession de courants puissants entrecoupés de zones de radiers. Pour le Finistère, il s’agit d’une « grande » rivière. Sur ce parcours, des pools (trous) très intéressants existent. Ils sont autant de postes à beaux poissons. Les truites apprécient également beaucoup les sous berges. Bien que boisé, ce parcours se pêche sans difficulté.

Les accès

Le pont du Moulin du Dourdu vous permet d’accéder directement au milieu du parcours. Pour ce faire, prendre, dans le bourg de Lopérec, la route de Pleyben (en face de la mairie). Le pont du Dourdu est à environ 3 kilomètres tout droit. Un parking situé avant le pont permet de garer 8 à 10 véhicules.

Carte

Les poissons

Truite fario sauvage uniquement. Des poissons de plus de 35 centimètres y sont régulièrement capturés.
Quelques truites arc-en-ciel peuvent être présentes compte tenu des piscicultures installées sur le cours d’eau.

Les techniques

Compte tenu de la dimension de la Douffine sur ce parcours, la pêche au lancer y est particulièrement bien adaptée. Si le vairon manié est couramment utilisé en début de saison, les poissons nageurs sont plus qu’une alternative pour ces grands courants même par eau basse.
Ce parcours se prête aussi bien à la mouche. Une mention particulière toutefois pour la noyée qui permet de bien peigner les courants ou au streamer que les truites locales n’ont pas souvent l’occasion de croiser. Quand le niveau d’eau diminue, une nymphe proposée près du fond décide bien souvent les truites.
Quelque soit la technique utilisée, la discrétion est de rigueur pour séduire les belles truites de cette rivière.

Ce n’est que du bon sens…respectez les propriétés qui vous accueillent en refermant les barrières, en ne gênant pas le passage avec votre véhicule.

Informations locales

 

Le plus du parcours

Pour les amateurs de belles pierres, le célèbre enclos paroissial de Pleyben n’est qu’à quelques kilomètres de ce secteur.

Le parcours

Le bassin versant de l’Aulne possède un très bon potentiel pour le saumon atlantique. C’est une destination reconnue même si la pêche y est un peu particulière du fait de la canalisation du cours d’eau. Les courants à l’aval des écluses sont les sites à prospecter. En effet, les poissons doivent faire plus de 70 kilomètres avant de gagner les meilleures frayères qui se trouvent sur la partie naturelle de la rivière.
Plus qu’un parcours précis, cette fiche vous propose donc de découvrir, en itinérance, les principaux sites pour la pêche de ce fabuleux poisson de sport qu’est le saumon.

Pêche à Châteaulin à l'ouverture en 2004     SAT record

 

Sites proposés d’aval vers l’amont :

-    Guily Glaz : sur ce site, l’Aulne est soumise à l’influence de la marée. La pêche se pratique donc plutôt à marée descendante afin de bien faire travailler les leurres.
-    Chateaulin : la pêche est possible depuis les deux rives à l’aval du viaduc. La cuiller est certainement le moyen le plus efficace pour prospecter les courants. La mouche y devient surtout possible lorsque le bief est débarré.
-    Coatigrac’h : la pêche est possible depuis les deux rives. Attention réserve de pêche est en place à partir du 16 juin à 50m à l’aval du barrage. La cuiller Quimperloise est majoritairement utilisée. La mouche est cependant possible.

Les accès aux sites

-    Guily Glaz : la pêche se fait depuis la rive gauche de l’Aulne. A partir du centre de Chateaulin, il faut suivre la direction de la gare. Avant d’y parvenir, dans un grand virage, tourner à droite en direction du stade. Dans un virage à angle droit, tourner à droite en direction du lieu-dit Le Quivit. Après environ 800 mètres, un chemin descend, à droite, vers l’Aulne. Possibilité de se garer sur un parking aménagé.
-    Chateaulin : l’écluse se situe en pleine ville. Vous ne pouvez pas la manquer.  La pêche est possible depuis les deux rives. Attention elle est interdite entre le barrage de l’écluse et le viaduc.
-    Coatigrac’h : depuis le centre ville, passer devant la mairie et suivre l’Aulne. Vous arriverez à la laiterie. Au rond-point, tourner à droite. Possibilité de se garer sur un parking aménagé. Pour rejoindre la rive gauche, il vous faut sortir de Chateaulin en prenant la route départementale 770, direction Quimper. Après environ 1 kilomètre, tourner à droite en direction du lieu-dit La Pointe. Garez-vous ensuite à proximité des containers à verre.

carte

 

Les poissons

Le saumon atlantique bien sûr. Les remontées de poissons s’échelonnent durant toute la saison. L’alose peut se pêcher d’avril à juin.
Poissons blancs en quantité (gardons, brêmes). Bonne population de carnassiers (brochets, perches et sandres).

Les techniques

Le choix des différentes techniques de pêche est lié au niveau d’eau de la rivière et aussi aux prescriptions de l’arrêté préfectoral ! Généralement, c’est la cuiller quimperloise qui est à l’honneur. Toutefois, la mouche y est possible voire obligatoire en fonction de la période de pêche. Il est donc important de bien regarder l’arrêté préfectoral. Quelque soit la technique, pour le saumon, c’est souvent la persévérance qui est le principal atout du pêcheur.
Pour ce qui est spécifiquement de l’alose, elle se pêche principalement à l’écluse de Coatigrac’h en rive gauche, à partir d’un petit îlot. Les mouches (dont la fameuse mouche téléphone) doivent aller chercher les poissons en profondeur. N’hésitez pas à sortir les bas de ligne plongeants.
La pêche des poissons blancs se pratique aussi bien à la grande canne qu’à l’anglaise dans les parties lentes des biefs. De très belles bourriches sont possibles. Pour les carnassiers, les leurres durs ou souples sont à privilégier pour prospecter les biefs entre les écluses.

Ce n’est que du bon sens…respectez les propriétés qui vous accueillent en refermant les barrières, en ne gênant pas le passage avec votre véhicule.

 

Informations locales



Attention : réglementation spécifique pour la pêche du saumon_Supplément CPMA Migrateurs obligatoire

 

Le parcours

Limite amont : Plan d’eau de Baniguel
Limite aval : pont de la route départementale 28

carte

 

Le parcours proposé se situe tout en aval de l’Aber Wrac’h. Cours d’eau classé « migrateur », l’Aber Wrac’h accueille une population de saumon atlantique. Ce parcours, récemment restauré, offre de nombreux postes de repos pour les saumons dans leur migration. Ils peuvent donc rester dans les grands calmes en aval du parcours ou monter directement dans les courants situés à la sortie de l’étang de Baniguel.
Cette diversité d’habitats en fait un secteur intéressant à prospecter. La prospection est aisée en pêchant depuis la rive droite.

 

Parcours

Les accès

De Lesneven, prenez la route départementale 28 en direction de Lannilis. Après avoir traversé Kernilis, la route longe l'Aber Wrac'h pour le rejoindre au lieu-dit "le Diouris". Ne vous garez pas sur le parking en face du "Fer à Cheval", il est privé. Rangez-vous sur le pont ou sur les bas-côtés de la route, une centaine de mètres avant d'arriver au moulin (3-4 véhicules).
Attention : toute pêche est interdite en aval du pont de la route départementale 28.

Les poissons

Le saumon atlantique. Présence de belles truites fario sauvages également et de truites de mer. Pour le saumon, réglementation spécifique- supplément « CPMA Migrateurs » obligatoire.

Les techniques

En début de saison, avec des débits assez forts, la pêche au lancer est la plus productive. Cuiller quimperloise et surtout vairon manié (monté sur une monture à godille) ont la faveur des pêcheurs. Une pêche méticuleuse des courants et des pools permet de faire bouger les saumons de printemps. Avec la baisse des débits et l’arrivée des castillons (saumons avec 1 seul hiver de mer), la pêche devient plus « légère » et seule la mouche est permise à partir du 1er août. Durant l’été, privilégiez les périodes de marées et ne négligez pas les épisodes pluvieux. Sur ce parcours, vous pouvez tenter votre chance jusqu’au 15 octobre.
Avant de pêcher, n’hésitez pas à demander, à l’association de pêche locale (Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.) ou à la Fédération (Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.), la réglementation concernant la pêche du saumon. Une visite du site web de l'association de pêche Pays des Abers-Côtes des Légendes vous apportera des informations supplémentaires. 

Après avoir fait le parcours à la recherche du saumon, vous pouvez traquer dame fario. Leurres et mouche sont recommandés.

Ce n’est que du bon sens…respectez les propriétés qui vous accueillent en refermant les barrières, en ne gênant pas le passage avec votre véhicule.


Informations locales

 

Le plus du parcours

La possibilité de pouvoir pêcher le saumon atlantique jusqu’au 15 octobre.

La truite arc-en-ciel (Oncorhynchus mykiss - aussi appelée Salmo gairdneri) est un salmonidé originaire du sous-continent nord-américain où il est commun, mais se trouvant également en Europe et en Amérique du Sud, où il a été introduit. L'espèce est aussi appelée saumon arc-en-ciel au Canada, le nom anglais le plus utilisé étant "steelhead trout".


Cette espèce mesure une longueur maximale observée de 120 cm pour le mâle ; un poids maximum observé de 25 kg ; une longévité maximale observée de 11 ans.


Son aire de répartition se limite normalement au sous-continent nord-américain : l'Amérique du Sud, ayant ses propres poissons autochtones, n'a de truites dans ses cours d'eau que depuis peu de temps. Les pêcheurs sportifs de tous continents ayant procédé à des empoissonnements, on retrouve en Amérique du Sud jusqu’en Terre de Feu, et bien sûr un peu partout en Europe.Dans son biotope d’origine, elle se reproduit naturellement en eau libre dès que la femelle atteint une taille d’une trentaine de centimètres. En Europe, les conditions d’une reproduction naturelle ne sont pas réunies. Il est pourtant difficile d’affirmer que cette espèce ne se reproduira jamais dans les rivières européennes. Cette anomalie s’explique partiellement du fait que la période de frai de la truite arc-en-ciel coïncide avec la période d’ouverture de la pêche des salmonidés, que les poissons introduits, issus de piscicultures, sont de taille modeste, dite « portion » soit 23 à 24 centimètres (ils atteindront rarement 30 centimètres avant d’être capturés) et qu’ils n’ont pas été sélectionnés pour la reproduction. La reproduction est constatée dans le bassin de la Soca en Slovénie et dans la Traun dans le Salzkammergut en Autriche, les individus atteignant leur taille maximale, la pratique du No kill et des eaux d'une rare qualité font que cette espèce introduite se reproduit dans ces rivières réputées mondialement pour la pêche sportive. Quelques cas de reproduction existe aussi en France notamment dans les Pyrénées.


En Finistère, elle ne se reproduit pas, on la retouve dans les plans d'eaux stockés et notamment sur le lac Saint Michel et du Drennec pour décupler les possibilités du loisirs pêche sur ces pièces d'eau.

 

Technique de pêche

À rédiger

 

 

La truite fario est le poisson emblématique des cours d'eau du Finistère. Des ruisseaux des Monts d'Arrée aux fleuves côtiers de Cornouaille, des Abers aux rivières discrètes du Pays Bigouden, la truite fario est partout présente. Méfiante, vive, elle se fond parfaitement à son environnement. Sa robe sera, ainsi, tantôt jaune lorsque la truite est postée au soleil sur un fond de sable et tantôt foncée voire noire lorsqu'elle vit au plus profond d'un amas de blocs.

Bien que territoriale à l'âge adulte, la truite fario sauvage n'en est pas moins un poisson migrateur. En effet, pour accomplir son cycle de vie, elle gagne les rus et petits ruisseaux pour s'y reproduire. Les juvéniles vont alors passer leurs premières années sur ces secteurs avant de regagner la grande rivière pour s'y développer.

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En Finistère, les cours d'eau préservés et entretenus offrent des habitats piscicoles de qualité qui permettent aux truites fario sauvage d'accomplir dans de bonnes conditions leur cycle de vie. C'est cette préservation des milieux qui permet aujourd'hui aux AAPPMA de mener une gestion piscicole de type patrimoniale.

Dans la rivière, la truite occupera différents postes en fonction de son activité. Sous berges, blocs rocheux, coulées entre les renoncules sont autant d'endroits susceptibles de "tenir" un poisson. Quoi qu'il en soit, le pêcheur devra garder à l'esprit qu'il traque des truites fario sauvages. Discrétion et approche de Sioux sont donc de rigueur.

Technique de pêche

En matière de pêche, le vagabondage est de mise le long des cours d'eau du Finistère. En effet, les techniques de pêche à roder sont bien adaptées à la prospection de tous les postes qui parsèment les cours d'eau.

Pour la pêche au toc, pêcher moderne et utiliser des fils de diamètres assez fins. Cela vous permettra d'être particulièrement précis dans les dérives. Au lancer, les petits poisson nageurs peuvent être fins limiers pour dénicher les truites. D'autant qu'ils sont peu utilisés. Spinning Power !

La pêche à la mouche est également bien adaptée aux cours d'eau du Finistère. Noyée en début de saison pour prospecter les grands plats courants où se tiennent les poissons. Ensuite, la pêche en sèche et surtout en nymphe permettra de prospecter les couloirs de renoncules, les petits courants où aiment à se tenir les truites durant les belles journées. Pour le coup du soir, après avoir repéré préalablement un beau plat situé juste avant une cassure, nouez à votre bas de ligne le traditionnel sedge ou, moins orthodoxe, une émergente en poil de lièvre. Une mouche qui n'imite rien de précis mais qui, souvent, fait la différence.

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Quelle que soit votre technique de prédilection, les truites fario sauvages du Finistère sauront vous combler. Et pour prolonger le plaisir de la pêche, vous pouvez opter pour l'appareil photo numérique en lieu et place du panier en osier.

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Carte parcours

Le parcours

Limite amont : Moulin de St Eloy
Limite aval : pont de Kéramazé

L’Aber Ildut coule à l’extrême ouest du département. Compte tenu du substrat géologique, il a un bon débit même en été. A cause de l’activité d’extraction de d’étain, son cours a été par endroit remanié. Le parcours proposé se situe sur un secteur sauvage de l’Aber Ildut. D’une largeur moyenne de 10 à 12 mètres, il héberge une bonne population de truites fario sauvages ainsi que de migrateurs (saumons et truites de mer). Il conserve une bonne diversité d’habitats qui offrent de nombreuses caches pour les poissons. Dans le lit du cours d’eau, des blocs de roches forment parfois des mini chaos où l’eau cascade en chantant. Vous trouverez les truites, en fonction des niveaux d’eau, aussi bien dans les rapides que dans les zones plus lentes. Des trous profonds peuvent héberger des poissons encore plus gros…
L’accès est assez aisé compte tenu du travail d’entretien fait par l’AAPPMA.

 

Aber Ildut

Les accès

L’accès au parcours se fait à partir de Saint Renan. Prendre la route départemental 27 en direction de Brélès. Après environ 4 kilomètres, tourner à gauche, direction Kéramazé. Des possibilités de stationnement se trouvent sur les bas côtés au niveau du pont qui enjambe l’Aber Ildut.

Les poissons

La truite fario sauvage bien sûr. De beaux spécimens fréquentent ce parcours. Présence également de saumons et de truites de mer. Attention donc, au printemps, aux captures de tacons (juvéniles de saumon) qui doivent être remis à l’eau.

Les techniques

De manière générale, la pêche aux leurres permet d’exploiter assez facilement la multitude de postes de cette rivière importante. En début de saison, les poissons tenant le fond, il vous faudra des cuillers assez lourdes (n°2 ou 3). Plus la saison avance, plus la pêche devient légère. Les poissons nageurs sont aussi à essayer car peu utilisés. Par contre, le vairon manié est une arme très efficace pour tous les salmonidés présents.

La pêche à la mouche est tout à fait possible. Noyée ou streamer en début de saison sont de rigueur. Ensuite vient le temps de la sèche avec de belles éclosions de mouche de mai. Le coup du soir, avec un gros sedge dragué, peut réserver de belles surprises. En effet, les truites de mer n’hésitent pas à venir se saisir de l’imitation lorsque le jour tombe.
Sur les secteurs de chaos, la pêche aux appâts naturels permet de bien prospecter les cascades et les bassines sous les rochers.

Ce n’est que du bon sens…respectez les propriétés qui vous accueillent en refermant les barrières, en ne gênant pas le passage avec votre véhicule.

 

Informations locales

 


Attention : réglementation spécifique pour la pêche du saumon_Supplément CPMA Migrateurs obligatoire

Le plus du parcours

La possibilité de pouvoir pêcher la truite de mer et celle, pour les amateurs, de pratiquer en étang.

Par poissons blancs, on entend l’ensemble des cyprinidés. Parmi les plus connus qui fréquentent nos rivières du Finistère, on trouve la brême, le gardon, ll’ablette, le rotengle, le vairon et le goujon. Les poissons blancs offrent une diversité dans la pêche sur le Finistère plus importante qu’il n’y parait, et cela à tout moment de l’année.

 

Plusieurs techniques sont possible pour débusquer ces poissons. Parmi les plus connues, on retrouve la pêche au coup, la pêche à l’anglaise, la pêche à la bolognaise et la pêche au feeder.

Les esches utilisées sont soit animales (vers de vase, asticots...) soit végétales (chènevis, maïs…).

Selon le poisson recherché et le moment de l’année, la ligne trainera au fond, entre deux eaux ou en surface…

Bourriche de gardon

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